lundi 5 avril 2021

Moutons 🐑🐑🐑🐑🐑

 Rien ne sera plus jamais comme avant, chantait Jean-Jacques Goldman dans Rouge.


Il est temps de se rendre à l'évidence que les promesses de retrouver une vie sociale normale, égrainées par nos dirigeants de façon toujours plus incertaines, n'engagent que ceux qui les écoutent. La volonté de libérer les peuples des restrictions établies depuis plus d'un an semble d'ailleurs de moins en moins franche, quand on considère les bénéfices immédiats du pouvoir à laisser muselée sa population, et les projets de contrôle sociaux à venir ("passeports sanitaires" et autre joyeusetés en gestation...).

La mise en place graduelle dans les esprits d'une nouvelle normalité, basée sur une hypochondrie de masse et un évitement des rapports sociaux, ne doit pas nous rendre léthargique au point d'en oublier ce qui fait notre humanité.

Il est vrai que l'acceptation des privations s'impose plus aisément pour les français en tenant compte de l'expédient punitif financier de 135€ qui attend tout écart de conduite établi. La répression de l'Etat s'appuie ainsi avant tout sur la peur du gendarme, obligeant à déclarer sur l'honneur ses motifs de déplacements, infantilisant les comportements, modérant les volontés. L'usage des Forces de l'Ordre nationales à destination de l'oppression d'un peuple représente bien l'orientation autoritariste et la déchéance des idées de la civilisation démocratique.

Ces derniers jours, la réinstauration sur l'ensemble du territoire de nouvelles mesures strictes de confinement a encore démontré la docilité de la majorité, dorénavant dressée tel un troupeau à obéir à des injonctions autoritaires pourtant loin d'être logiques. La réflexion légitime envers ces dérives législatives semblent s'être complètement effacée devant la peur sanitaire instillée quotidiennement par les médias. La manipulation des esprits -non experts et donc ignorants- s'avère avec le recul peu subtile, mais les mécanismes en sont bien rodés.

Les citoyens de France et d'une grande partie des pays occidentaux apparaissent alors de plus en plus comme des êtres dépourvus de tout jugement, uniquement aptes à se soumettre à la prétendue protection de leurs gouvernants : enfermés, tondus, piqués, (et bientôt pucés!?) comme des moutons. C'est oublier que les bergers finissent le plus souvent par mener leurs bêtes au billot...

Une chronique parue dans le Figaro en 1888, La grève des électeurs, signée d'Octave Mirbeau, résonne étrangement aujourd'hui : "Les moutons vont à l'abattoir. Ils ne se disent rien, eux, et ils n'espèrent rien. Mais du moins ils ne votent pas pour le boucher qui les tuera, et pour le bourgeois qui les mangera. Plus bête que les bêtes, plus moutonnier que les moutons, l'électeur nomme son boucher et choisit son bourgeois. Il a fait des Révolutions pour conquérir ce droit."

Ces Révolutions semblent maintenant bien lointaines, et la soumission actuelle des masses, gavées d'écrans et abreuvées de contacts virtuels, ne laisse que peu d'espoir pour que le cours des choses soit infléchi.

Resteront les paroles...


Y aura des jardins, d'l'amour et du pain 

Des chansons, du vin, on manquera de rien

Y aura du soleil sur nos fronts

Et du bonheur plein nos maisons

C'est une nouvelle ère, révolutionnaire


On aura du temps pour rire et s'aimer

Plus aucun enfant n'ira travailler

Y aura des écoles pour tout l'monde

Que des premières classes, plus d'secondes

C'est la fin de l'histoire, le rouge après le noir


On aura nos dimanches

On ira voir la mer

Et nos frères de silence

Et la paix sur la terre

Mais si la guerre éclate

Sur nos idées trop belles

Autant crever pour elles

Que ramper sans combattre


Y aura des jardins, d'l'amour et du pain

On s'donnera la main tous les moins que rien

Y aura du soleil sur nos fronts

Et du bonheur plein nos maisons

C'est une nouvelle ère, révolutionnaire


Un monde nouveau, tu comprends

Rien ne sera plus jamais comme avant

C'est la fin de l'histoire, le rouge après le noir

dimanche 4 avril 2021

Questions à l'autocratie

Pourquoi ?...


Pourquoi, depuis le début de la crise du Covid et l'instauration immédiate d'un régime d'état d'urgence sanitaire, les prises de décisions médicales sont-elles limitées à un cercle fermé et hermétique de quelques hommes politiques, duquel rien ne filtre ?

Pourquoi avoir initialement écouté un "Conseil scientifique" d'experts médicaux (dont on ignore toujours les critères de recrutement), pour s'affranchir ensuite des avis rendus publiquement ?

Pourquoi demander l'assentiment et le vote des parlementaires, si les décrets établissant les nouvelles règles restrictives sont déjà établis ?

L'exercice de l'Autorité exige un sens des responsabilités qui semble délicat à assumer dans la situation actuelle, et incompatible avec les fondements démocratiques...


Pourquoi avoir confié à une officine privée américaine, McKinsey, le rôle de principal conseiller dans la mise en place des mesures à prendre pour lutter contre la pandémie de Covid en France ?

Peut-être histoire de faire comme ses voisins occidentaux...


Pourquoi, depuis un an, l'expression médiatique générale suit la seule et unique voie anxiogène de la communication gouvernementale, devançant régulièrement les annonces officielles ?

Y aurait-il un rapport entre cette maîtrise des actualités délivrées à la population, le profil des détenteurs des grands titres et médias français, et leur mode de financement en grande partie public, ou orienté par les GAFA ?

Pourquoi la parole médicale sur les antennes se concentre-t-elle dorénavant sur certains professionnels de santé, alors qu'elle s'avère menacée pour d'autres ?


Pourquoi avoir soutenu l'achat par l'Europe de 500 000 doses de Remdesivir, médicament onéreux et malheureusement inefficace contre le Covid, voire toxique ?

Serait-ce liée à la présence, au sein des instances scientifiques conseillères, de conflits d'intérêts flagrants avec le laboratoire Gilead ?

Pourquoi avoir, de même, promptement validé une Autorisation Temporaire d'Utilisation dans le traitement du Covid pour le Bamlanivimab, nouvel anticorps monoclonal à 2000€ la dose du laboratoire Lilly, sans attendre de démonstration de son efficacité ?

Doit-on y voir un lien avec une certaine famille Cazeneuve ?... Il faut ici préciser que Madame Béatrice Cazeneuve fait partie du comité de direction du laboratoire Lilly, son époux Jean-René est député LREM du Gers, et ses enfants Pierre et Marguerite occupent des postes de conseillers techniques à l'Elysée et à Matignon. Cette dernière, épouse de Mr Aurélien Rousseau, directeur de l'ARS d'Ile-de-France, a par ailleurs auparavant fait fonction au sein du cabinet McKinsey.

Pourquoi, à l'inverse, certains traitements à l'innocuité historiquement démontrée, utilisés dans de nombreux pays dans le Monde, ne peuvent-ils pas bénéficier de cette Autorisation d'Utilisation en France ? Après un an d'études internationales, l'Hydroxychloroquine, l'Azithromycine, l'Ivermectine... entre autres, ont été promus par des milliers de médecins de terrain, avec des succès notables sur les courbes épidémiques.

Pourquoi observe-t-on encore autant de controverses sur l'utilisation de ces molécules, notamment l'Hydroxychloroquine ? Le Ministère de la Santé, les épidémiologistes internationaux les plus renommés, et même une prestigieuse revue médicale, y ont vu leur réputation entachée faute de preuves médicales reconnues à leurs opinions.


Pourquoi avoir dès le départ focalisé la réponse médicale à cette pandémie sur le seul espoir d'une vaccination efficace, en délaissant tout protocole de soins actifs ? Cela même alors que jamais dans l'histoire un vaccin n'avait pu être développé contre un Coronavirus.

Pourquoi avoir accepté la prolongation d'essais pharmacologiques de Phase III en étendant l'injection des substrats vaccinaux à la population générale, sur la simple foi de documents scientifiques "marketing" des laboratoires ? L'Autorisation de Mise sur le Marché conditionnelle obtenue dans le cadre d'une procédure validante accélérée reposant sur l'absence de traitement efficace reconnu, peut-on y voir une ébauche de réponses à nos précédentes interrogations ?

Pourquoi se fier au seul fait d'études de laboratoires privés étrangers pour élaborer toute une stratégie de maîtrise épidémique nationale ? Surtout si la décision des autorités nationales va à l'encontre des démonstrations d'efficacité sur la population ciblée : le vaccin Pfizer, réservé initialement aux personnes de plus de 75 ans, n'a pas été démontré comme utile dans cette tranche d'âge !

Pourquoi faire signer aux candidats aux vaccins anti-Covid un consentement de soin (sensé être assorti d'une information loyale, claire et appropriée), alors que ce consentement "libre et éclairé" n'est jamais consigné lors des campagnes de vaccination anti-grippale ? Y aurait-il une crainte des responsabilités engagées en cas d'effets secondaires ultérieurs, comme semble l'indiquer les contrats signés avec les firmes pharmaceutiques, les dégageant de toutes poursuites légales ?

Pourquoi poursuivre l'administration de ces produits à des patients jeunes en bonne santé, quand le recul montre l'absence de mortalité significative liée au Covid chez ces sujets (moins de 200 décès rapportés en France en 2020 chez les moins de 45 ans !), et que l'absence de transmission post-vaccinale n'est pas prouvée ? La médecine a pour habitude de faire porter ces décisions thérapeutiques sur une balance bénéfice-risque individuelle, qui semble ici particulièrement instable...

Pour prolonger ce raisonnement, pourquoi obliger les personnes vaccinées à respecter les protocoles de confinement et de gestes barrières stricts, si l'immunité prodiguée par ces injections semble acquise ? Et pourquoi discuter de "passeports" sanitaires délivrant l'autorisation d'activités sociales aux vaccinés, si ces derniers ne présentent plus aucun risque d'être malades ou vecteurs du Covid ? Soit ces sérums atteignent leur but d'éradication virale, la "vie d'avant" pouvant alors reprendre sereinement et sans contraintes pour les populations immunisées, soit leur efficacité se révèle insuffisante, et aucun laisser-passer sanitaire ne saura l'améliorer. Dans ce cas, pour éviter la saturation cyclique de nos services de soins critiques, il paraît urgent de réfléchir à une autre stratégie de sortie de crise que le confinement systématisé.


En effet, pourquoi persister dans la voie d'un enfermement général et des restrictions de liberté de la population qui en découlent, alors même que cette mesure archaïque n'a jamais fait partie des plans de gestion épidémique modernes, n'a jamais démontré scientifiquement son efficacité, et se voit maintenant déconseillée par l'OMS pour ses effets sociaux et économiques dévastateurs à long terme ?

Et pourquoi décider de sacrifier l'éducation des jeunes générations, alors qu'elles ne sont pas directement concernées par les effets pathogènes du virus, et que les courbes d'incidence observées lors des précédents épisodes de confinement sont comparables que les écoles soient fermées ou ouvertes ?

Serait-ce pour mieux diviser, abêtir et appauvrir la société ?...


Aujourd'hui, personne ne semble vouloir apporter de réponses claires à ces interrogations pourtant simples et légitimes. 

Moutons 🐑🐑🐑🐑🐑

 Rien ne sera plus jamais comme avant,  chantait Jean-Jacques Goldman dans Rouge . Il est temps de se rendre à l'évidence que les promes...